Je ne partage pas totalement ce point de vue : avec ce que l'on peu en connaitre à court et moyen terme, le TGV finira par 'manger' l'essentiel (pas toutes) à la fois des liaisons Paris-Province, mais aussi Povince-Province.
Entre autres, et à titre d'exemple, fréquentant assez souvent la gare de Pont de Rungis, on peut voir d'année en année augmenter le trafic des TGV (sans arrêt) Province-Province, au détriment de la régularité du RER C.
A terme plus ou moins proche, plusieurs aéroports de province sont plus ou moins 'condamnés', sans dire à la fermeture, tout au moins à une certaine récession : déjà Toulon souffre de la proximité du TGV à Marseille, mais dans le futur on peut largement présumer que Perpignan, Toulouse et Montpellier ou Biarritz en soufriront quelque peu. Il faut être réaliste. Seul Nice peut tirer son épingle du jeu grâce à son important trafic international à caractère touristique, mais il n'en est pas moins vrai que le trafic domestique souffira à terme avec l'arrivée d'une ligne TGV "à part entière".
En outre les décisions récentes, de lancement de l'AGV, souvent mal comprises par les médias , grâce à une complicité Air France/Veolia, vont sans ce sens. Qu'on ne se leurre pas, ces liaisons seront essentiellement, plus économiquement, et logiquement destinées à alimenter le 'HUB' de CDG.
Chez AF , ce sujet 'dort' dans les dossiers depuis plus de 20 ans , et ce qui a empêché son développement c''est la capacité du TGV 'standard' (de l'ordre de 350 places = Un B747 ! ! !) trop gros à l'époque pour satisfaire cette ambition sur beaucoup d'axes potentiels. L'AGV 'modulable en capacité' en apporte la solution.